Gabrielle Beliziel Ange, Conseiller du Prince Des Anges
Nombre de messages : 33 Date d'inscription : 01/11/2006
| Sujet: Gabrielle Beliziel Mer 1 Nov 2006 - 13:53 | |
| Nom : Beliziel
Prénom : Gabrielle
Âge : Les époques ont tellement changé depuis….
Date de naissance : C’était un jeudi pluvieux
Groupe sanguin : AB-
Race : Ange
Statut : Conseiller du Prince des Anges
Informations physiques
Sculpturale plante d'1m85, Mister Gabrielle est un homme tout bonnement exquis pour ne pas dire délicieux. Tout en son physique respire la générosité, que ce soit sous la forme de courbes poétiques, de traits à la fois fins et gourmands ou encore d'une démarche divinement ondulante. LE conseiller est un grand brun à l'apparence particulièrement envoûtante. Toujours paré d'un grand collier circulaire décoré d'une exotique pierre précieuse, Il est toujours vêtu avec goût sans parler d'un nuage de délicieuse excentricité.
Sans dédaigner les admirables chemises près du corps qui mettent plus en valeur son torse magnifiquement musclé au lieu de le dissimuler, Gabrielle donne gracieusement dans la démesure, raison pour laquelle on peut très souvent le voir habillée à l'antique mode de l'époque des lumières, noyée sous des volutes de soie. D'une peau remarquablement pâle et éthérée, l'élément majeur qui capte l'attention chez lui reste son regard, distillé à travers de grandes prunelles d'un rouge feu dans lequel on pourrait très facilement se brûler. Certains leur attribueraient d'ailleurs d'étranges vertus hypnotiques.
Volontiers aguicheur, il est cependant un aspect du physique de Gabrielle qui peut grandement déstabiliser : un indéniable air enfantin plus que charmant qui peut désarmer aussi efficacement qu'un bon coup bien placé. Malicieux il arrive facilement à mettre en avant ce qui peut le favoriser auprès d'un quelconque interlocuteur, ce qui met à l'aise et incite à se confier ou à s'en remettre complètement à ses soins, comme ce qui peut effrayer dans le style le plus pur. Ce qui est certain c'est qu'il ne laisse jamais indifférent, surtout quand il vous gratifie d'un de ses mystiques regards. Pour aller plus en détails, son visage est doté outre de ces intrigantes prunelles, d'un adorable petit nez droit enfantin qui se recourbe volontiers à la moindre contrariété. Le tout auréolé d’une chevelure lisse d’un blond aux reflets cuivré rouge. L’homme respire l'opulence et la grâce. Et malheureusement... Ille sait
Informations psychologiques
Certains le disent foux, d’autres redoutablement intelligent, d’autres encore totalement déconnecté de la réalité. De ces trois types de personne, le dernier se trompe assurément car Gabrielle est l’un des hommes les plus terre à terre. Il considère en effet que l’information est l’une des clés maîtresses de tout conquérant. Outre ce détail, Gabrielle est un être charmant, ravissant, délicieux dont la compagnie ravit avec grande facilité les hommes. Il peut fait preuve d’une humeur inconstante très déstabilisante résumant à elle seule pourquoi personne ne connaît sa réelle personnalité. Globalement, il fait plutôt penser à un adorable homme gâté, passant d’un caprice à un autre, d’un amour au troisième, il développe un fort penchant pour la luxure et tous les vices qui s’y attachent. Ce qui mettra cependant tout le monde d’accord, c’est l’attitude qu’adopte Gabrielle lorsqu’il a définitivement décidé qu’il n’aimait pas quelqu’un : rancunier au possible, vous pouvez alors être certain qu’il donnera à votre vie un avant-goût novateur de l’Enfer. L’idée de torturer, massacrer ou tuer quelqu’un ne déclenche chez lui que deux réactions possibles : soit il s’en trouve singulièrement ravie (enfin une occupation décente), soit il se contente de hausser les épaules (formalité ennuyante). Il convient toutefois d’indiquer ici que Gabrielle est un de ces grands esprits qui abordent le monde de façon analytique. Pour lui, chaque individu appartient à une catégorie distincte qui implique un comportement spécifique. Ambitieux et sournois il n’hésitera devant rien pour arriver à ses fins et ce n’est certainement pas la Morale qui l’arrêtera.
Histoire
Oh Darling si vous saviez comme votre visite me ravit… Ce n’est pas comme si je m’ennuyais mais voyez-vous les friandises me manquent. A une certaine époque je pouvais pallier les affres de l’ennui en grignotant inlassablement, aujourd’hui je dois me contenter de jouer … Quelle déchéance n’est-ce pas ? Mais installez-vous donc, mettez-vous à votre aise. Cela fait si longtemps que je n’ai pas eu les visites d’une personne comme vous Que me vaut cet honneur ? Chroniqueur dîtes-vous ? »
« Ce qui m’a amené à être ce que je suis aujourd’hui ? Darling vous m’en demandez beaucoup, tout travail mérite salaire vous savez ? Vous avez de quoi payer ? Ah mais dans ce cas je me ferai un plaisir de vous satisfaire… Oh ne rougissez pas vous m’excitez… Enfin revenons à nos moutons.
Née Gabrielle, je vis le jour une douce nuit de printemps au palais où mes parents s’étaient rendus quelques mois plutôt de sorte à ce que ma mère accouche dans le dépaysement le plus total. C’était son premier accouchement et mon père l’aimait à un point tel qu’il obéissait à tous ses caprices en ne songeant à se poser de questions que lorsqu’il était trop tard. Certes il s’en voulait d’être la cause du fait qu’ils n’aient pas d’enfants au bout de 7 ans de vie commune mais je crois aussi qu’il l’aimait sincèrement. Il la laissait commettre trop de bêtises… Oui mon père avait été déclaré stérile, c’est donc grâce à un travail de longue haleine (haha) qu’ils réussirent à avoir le petit enfant presque candide que je fus. Mais comme je ne fais jamais les choses à moitié on peut dire en quelque sorte que j’ai brillamment réussi mon entrée. Car en plus de m’être fait attendre pendant au moins 7 ans, eh bien voyez-vous j’étais atteinte d’une anomalie de naissance qui me garantissait une espérance de vie plus limitée que la normale. Un vrai petit bonheur… Vous imaginez le tableau, larmes cris, tout ça, tout ça… Et mes parents choisissent de m’élever finalement comme si de rien n’était en attendant le moment fatidique. »
Un rire grinçant ponctua alors la phrase tandis qu’une lueur inquiétante semblait filtrer au travers des deux pierres noires qu’étaient ses yeux..
« Quel duo d’hypocrites… Luxuriant consommés, ils avaient juste décidé de me garder pour ne pas encourir le courroux divin, ce qui ne les a pas empêché d’adopter un fichu garnement dont je me serais bien passée : Rapahel. Mes premières années s’écoulèrent dans la plus grande hypocrisie souriante. Oh, je ne vous ai pas dit ce que faisaient mes parents de leurs beaux jours : mon père était un richissime qui passait le quart de son temps dans un bateau en quête de nouveaux marchés prometteurs. Ma mère qui elle, n’était qu’une garce oisive, passait son temps à siroter du vin en couchant avec tous les pauvres types qui franchissaient le seuil de la maison. Je me suis toujours demandé ce que mon père pouvait lui trouver hors d’un physique assurément avantageux : aujourd’hui je pense avoir la réponse.
Ma mère était une femme mondaine, toujours propre sur elle, superficielle, au caquètement charmant. Une vraie catin qui connaît son métier et qui a su trouver avant la crise de la quarantaine un beau pigeon à plumer. Ravissant tableau n’est-ce pas ? Bref, j’ai donc surtout grandi aux côtés de cette oie inintéressante qui se souciait de mon éducation comme de ses premiers porte-jarretelles et de mon « frère », un petit crasseux qui m’en a toujours voulu d’avoir atterri dans la perfect family par voie naturelle. Le fait que je puisse traîner sur mon sillage une maladie mortelle ne trouvait d’ailleurs pas grâce à ses yeux. Non, en plus de passer l’arme à gauche, il fallait que j’expie mon crime à chaque seconde qui s’écoulait, que je lui donne l’impression d’être un chouette type. Vous pouvez aisément l’imaginer ce n’était pas une partie de plaisir. Surtout quand ledit Raphaël se rendit compte que ma nature profonde était des plus sauvages.
Très tôt, j’ai pris conscience de la médiocrité de l’entourage dans lequel j’évoluais. Seul mon père bénéficiait d’un peu de mon respect mais ses absences prolongées et l’attitude complaisante qu’il avait envers sa femme et mon frère avait tôt fait de m’inciter à lui coller définitivement l’étiquette « Pigeon ». C’est à l’âge de 5 ans que je compris réellement qu’il me faudrait trouver mes attaches ailleurs pour évoluer. Précoce hein ? Je ne saurais l’expliquer, j’ai très tôt appris à analyser l’univers dans lequel je grandissais, le comportement que les autres pouvaient attendre de moi, comment m’attirer leur sympathie, leur antipathie. J’ai toujours aimé observer et je pense que ça m’a beaucoup apporté jusqu’ici. Vigilance Constante comme qui dirait. Lorsque je me mis à « trop piailler » au goût de ma mère qui semblait préférer un fils adoptif déjà entré dans la puberté, beau garçon et complaisant à un petit garçon maladif et condamnée d’avance, on me plaça dans un institut privé coûteux. Ce fut une époque ma foi très… Réjouissante où j’eu la bonne idée de semer sur mon passage terreur et sympathie forcée. Voyez-vous j’étais légèrement violent, oh juste un chouïa hein, mais les petites bourgeois étaient si douillets qu’un peu de fermeté vous attirait bien vite leur dévouement.
Je n’ai pas grand-chose à dire de plus sur une période amusante mais vide de réels enseignements. De nature curieux et perfectionniste j’ai rapidement développé un goût prononcé pour la littérature, la poésie et les sciences ce qui me rapporta la paix du côté des professeurs malgré quelques facéties que je mettrai sur le compte de la malice. Lorsque je fis mon illustre entrée au collège (après avoir été finalement renvoyée de l’école privée pour turbulences), je choisis de revenir vivre «à la maison » où les choses avaient bien évolué en 3 ans : ma mère recevait ouvertement ses amants avec l’accord bienveillant de mon « frère » devenu maître des lieux. Je me suis donc contentée de hausser les épaules en me disant que même dans un jardin de rempli de mauvaises herbes un lys pouvait s’élever dédaigneusement. Des années agitées s’écoulèrent durant lesquelles j’eus le déplaisir de constater qu’en plus d’être sotte et nymphomane, ma mère était incestueuse. Beau palmarès pour une femme mondaine réputé pour sa pureté. Je fus tout de même soulagé d’apprendre la cause implicite d’une maigreur continue que les affres de l’adolescence m’incitaient à lui envier. Il faut dire qu’à l’époque je n’appréciais pas vraiment mes courbes arrondies.
C’est vers l’âge de 12 ans que je me mis à m’intéresser activement aux moyens de nuire à autrui, je parle ici d’arts martiaux. J’eus droit à un professeur attitré et le porte monnaie s’occupa du reste (car bien entendu il n’était pas normale qu’un enfant de cet âge là puisse s’adonner à pareille passion mais, peut-être pour se rassurer quant à son absence de responsabilité parentale, mon père me versait une somme conséquente chaque semaine sur mon compte. Et comme je vous l’ai dit précédemment j’étais une enfant précoce).
Vers l’âge de 18, une rupture brutale mit fin à un train train déplorable. Alors que je rentrais d’une soirée un peu trop arrosée (sans pour autant ressembler à la loque infâme qu’était devenue ma mère), j’eus la surprise de trouver mon frère calmement assis sur mon lit avec deux amis à lui, en train de m’observer d’un œil morne et froid. Il avait alors 22 ans et gagnait sa vie grâce aux sympathiques coups de piston du paternel. C’est un jeune homme assez beau, quoique sans la perpétuelle expression méprisante qu’il arborait je pense qu’il aurait encore plus fait sensation auprès de la gent féminine. De toute façon je ne l’ai jamais aimé, et il ne m’a jamais attirée. De plus je n’étais pas encore gay à cette époque. La réciproque apparemment était erronée. Avant même que le volume d’alcool de mon sang ne me permette de vraiment saisir ce qui se passait, il me maîtrisa brutalement avant de me bâillonner et…
Curieusement, toute couleur, toute joie semblait avoir quitté le visage du roi qui s’était mis à regarder devant lui d’un air totalement impersonnel, triturant les plis de soie argentée de sa luxueuse chemise comme si il était en transe.
« Je ne sais pas exactement combien de temps ça a duré, je ne me souviens que de la douleur, de mes larmes de rage, du sang qui coulait de paumes dans lesquelles j’avais brutalement enfoncé mes beaux ongles manucurés. En fait, ce n’était pas si terrible… Vous savez ce qui m’a permis de supporter pareil affront ? Le visage agonisant de ce fieffé maraud lorsque je lui aurais découpé ce qui constituait si bien sa fierté, lorsque j’aurais écrasé à coups de marteau appliqué chacun de ses doigts après en avoir ôté l’ongle… Bref je m’étends. Il est de ces gens qui se laissent abattre par la douleur, moi, la douleur me rend plus forte, plus cruel, plus dangereux
A mon réveil, j’étais nu sur le sol froid de ma chambre les lèvres douloureuses d’y avoir tant mordu. Mais je ruminais déjà ma vengeance car je suis aussi de ces gens qu’il ne faut pas humilier… Jamais.
Il faisait nuit, j’avais tout prévu, dans le moindre détail.
C’est sa petite amie du jour (une petite gueuse sans cervelle qui passait son temps à me polluer les oreilles avec des « ô Raphaël stridents) qui le trouva, baignant dans son propre sang, allongé dans sa baignoire, les murs recouverts de matelas (pour le bruit), la salle hermétiquement close, fenêtres fermées (pour l’odeur). Le visage était méconnaissable. A vrai dire je ne me souviens plus exactement du traitement que je lui ai infligé, j’ai du lui arracher les yeux avant de lui mettre de le décapiter…Bref je vous épargnerai les détails appétissants, vous autres avez le cœur trop fragile. Les mesures de précaution sommaires me laissèrent le temps de prendre la clé des champs, errant dans les rues comme une âme en peine perpétuellement soumise à des crises aigus de rire incontrôlé. Je ne sais plus vraiment combien de temps j’ai marché sans destination précise, ivre du goût de la vengeance, du sang et de la mort. Mes pas me traînèrent jusqu’au palais. Il y avait peut être de la place pour moi là bas. J’ai monté les échelons petit à petit. J’ai d’abord commencé comme serviteur et puis mon intelligence m’ouvrit les portes. Après de long mois de bataille incessante pour monter dans la hiérarchie, je suis devenue adjoint du conseiller au prince. Voilà que j’avais une certaine fonction. Mais je voulais plus, je voulais être conseiller du prince qui m’attirait tant. Alors il me fallait me débarrasser de l‘autre. Une mauvaise chute dans un escalier. Personne ne sut jamais ce qui s’était passé. Ne me regardez pas comme ça, je suis tout à fait innocent !! Et me voilà alors nommait conseiller du roi. Ma vie pour l’instant s’arrête ici. Au plaisir de vous racontez la suite ! »
Il fit un dernier sourire et s’éloigna du miroir avec lequel in conversait.
Famille : Mon père est ma mère sont mort quelque mois après mon départ.
Détails
Objets fétiches : Ses objets fétiche. Pas difficile, Ce sont sa collection de bottes à talon aiguille. Il en possède une collection d’au moins deux cent différentes.
Couleur favorite : Le bleu
Saison préférée : L’été, la chaleur y a que ça de vrai.
Dernière édition par le Mer 29 Nov 2006 - 22:54, édité 2 fois | |
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Adaniel Hane Linien Prince des Anges, Sadique en Puissance
Nombre de messages : 575 Date d'inscription : 01/09/2006
| Sujet: Re: Gabrielle Beliziel Mer 1 Nov 2006 - 20:37 | |
| Ohoh... Magnifique. Je crois que c'est le mot...je n'ai franchement rien à redire, à part que la mère peut pas être toxico car il n'y a pas de drogue. Mais sinon..Miam..on en mangearait de ton petit Gabrielle, cruel et manipulateur à souhait. Un parfait conseiller. Fiche validée Mais enlève moi ce truc de toxico. ^^ | |
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