Le Chat de Cheshire Ange, Premier Être Créée Par le Prince des Anges
Nombre de messages : 125 Age : 37 Date d'inscription : 27/02/2007
| Sujet: Le Chat de Cheshire Mer 28 Fév 2007 - 18:30 | |
| Nom : Il n’en a jamais eu. Prénom : Cheshire mais tout le monde l’appelle Le Chat de Cheshire ou, plus simplement, Le Chat.
Âge : Immesurable, depuis Toujours, il est Là, observant et ricanant… Date de naissance : Jadis, il y a fort longtemps…
Groupe sanguin : O + Race : Il ne peut être qu’un Etre de Lumière, un Ange dans toute sa Splendeur dont on ne voit jamais les ailes Immaculées.
Statut : Libre comme l’Air, Libre comme le Vent, nul ne le Contraint, nul ne l’Ennui.
Nom du Maître: Maître de sa Folie, Maître de son Ame.
Informations physiques
Taille : Petit, vraiment pas grand par le Corps, il compense par son Ame. Une Ame Immense pour ce corps si près du sol… Poids : Une plume ou un nuage porté par le vent. Il n’a plus de problèmes avec la pesanteur, il est léger, léger comme une bulle.
Allure générale : Presque indescriptible. Nul n’aura jamais son allure, sa façon d’être. Indolent, souple comme un Chat, il est le Chat, il se comporte comme tel. Ne vous étonnez pas de le voir se lécher la main et de la passer derrière son oreille…
C’est qu’il pleuvra.
Sa démarche est lente, il a tellement le Temps, tout son Temps, mais sous ses airs indolents, méfiez-vous de ses gestes vifs et précis. Une gifle ou un coup de griffe, de ses longs ongles colorés et taillés en pointes, presque impossible à prévoir, à peine une lueur dans cet œil vous en avertira. Il a pourtant quelques accès de Folie qui saccadent ses mouvements, le raidissant.
Ses tenues cliquètent, étincellent, l’illuminent et nul ne peut prétendre ne pas l’avoir vu sous ce bariolage, parfois dissimulé sous un masque de carnaval, allant souvent à visage découvert et l’esprit accompagnant les Nuages. Il marmonne, parle et ricane presque en permanence, conversant à voix haute avec lui-même, accompagnant les froufrous de ses tenues dans leur bruissement éternel. Mais sous ces tissus, il est presque décharné, vieux matou maigre et affamé qui a trop baroudé.
Yeux : Bleu comme le Ciel, nuancé de mauve quand le temps est à l’orage et que les nuages obscurcissent son Humeur. Jolies amandes délicates et ourlées de cils bruns. Des yeux de félin à l’affût, excessivement expressifs. Des yeux qui scrutent, percent et déstabilisent et que l’on redoute de croiser. Un regard pétillant de Folie. De très vieille et de très dangereuse Folie…
Cheveux : D’un brun acajou, chaud, nuancé, couleur de chocolat fondu. Soyeuse toison douce comme les poils d’un gros matou, parfumée de grand air et de foin, de douces senteurs ambrées, parfois d’encens. Ses yeux se cachent toujours un peu derrière les mèches effilées et désordonnées, certaines plus longues que d’autres, sans aucune logique. Un Chat ne va pas chez le coiffeur. Courtes, elles effleurent pourtant la base de sa nuque maigre.
Peau : Dorée et pourtant pâle, on n’en perçoit les nuances que sous le soleil, délicates irisations d’or liquide. Fine, si facile à percer, à blesser… Fraîche et souple, comme au Premier Jour, elle a le goût de l’Azur, le goût des Anges.
Goûts vestimentaires : Du tout et du n’importe quoi. Le Chat n’aime que ce qui brille, les breloques, les perles, les plumes multicolores et les tissus chamarrés… Peu importe leur prix tant qu’ils lui plaisent. Pas de distinction pour lui entre hommes et femmes, il porte aussi bien des jupes que des pantalons. Parfois de très mauvais goût mais toujours multicolore. Il a une nette préférence pour le violet rayé de rose... Allez savoir pourquoi… Il est comme l’Arlequin, véritable figure sortie du Carnaval Vénitien, tant il affectionne les masques, les costumes et les tenues incroyables et étincelantes. Il porte aussi des tenues très près du corps sans la moindre pudeur, semblable à un Chat à la fourrure bigarrée, aimant cette liberté de mouvement que lui confère les vêtements confortables et qui collent ses membres noueux.
Particularités : Il s’est lui-même tatoué la gorge, un signe noir, peut-être japonais, lui-même n’en sait rien, il l’a tracé au hasard après avoir connu sa première vague de Folie. Quelque temps plus tard, il a rajouté des losanges rouges comme un collier éternel. Et il se comporte toujours comme un chat, allant jusqu’à se lécher les mains lorsqu’il n’a rien à faire. Ce qui arrive souvent.
Informations psychologiques
Qualités et Défauts (chez lui, l’un ne va pas sans l’autre et ses qualités sont aussi ses défauts): Serviable et pragmatique, le Chat de Cheshire n’aime guère laisser quelqu’un dans le besoin. Malheureusement, ses conseils sont souvent de mauvaise augure et peuvent déboucher sur autant de catastrophes que de bonnes choses.
C’est Quitte ou Double mais avec un peu de Chance…
Indolent, quelque peu Flegmatique, c’est un Chat Paresseux dans toute sa splendeur. Il n’a jamais rien fait qui puisse abîmer ses mains fines et ne compte pas commencer de sitôt. C’est à peine s’il sait se préparer à manger. Généralement, il rôde d’ailleurs au Palais ou dans les Bars pour y manger sans efforts.
Il arrive souvent qu’il n’avale que de l’alcool.
Il s’en moque, il trouvera toujours quelqu’un pour s’occuper du plus vieil Ange... Au besoin, il ira même ennuyer le Prince, son Créateur… Ou rabattra les oreilles d’un client quelconque jusqu’à rassasier sa soif ou sa faim. Il a la manie de chasser les souris chez lui… D’ailleurs, il trouve ça très bon… Il leur saute dessus toutes vivantes et les mange aussitôt, ce qui dégoûte tout le monde… sauf lui.
Le Chat de Cheshire à également la très fâcheuse manie de croire dur comme fer aux valeurs de l’Amour et du Hasard et de tenter de jouer tout le temps l’Entremetteur. Le problème étant qu’il associe un peu tout et n’importe quoi… On murmure qu’il a un jour dit au Prince qu’il le voyait bien marié avec le chien du garde… Un très beau labrador noir, certes, mais enfin…
Tous les prennent pour un Fou mais le Chat est peut-être le plus Lucide de tous. Peut-être est-ce simplement le Monde qui est Fou et lui Sain…
Outre son accoutrement pour le moins déroutant, il a également la mauvaise habitude de frapper quiconque le contredit et il est capable de se faire mauvais et agressif si on le cherche, griffant méchamment et feulant souvent. Il n’a rien contre les Vampires, ils l’indiffèrent et il adore leur faire peur en surgissant n’importe comment comme un Diable hors de sa boîte, agitant ses colliers cliquetants et poussant un hurlement strident pour plus de Réalisme.
Il passe son temps à harceler chaque Vampire susceptible de connaître le Chapelier Fou pour entendre parler de Lui… Il ouvre souvent les cuisse pour eux, se donnant comme la dernière des catins juste pour avoir l'impression que c'est Lui...
Mais son majeur défaut est son goût immodéré pour les mauvaises blagues et son ricanement perpétuel quand il croise des Autres ainsi que sa nette tendance à boire beaucoup plus que de raison et à jouer à toutes sortes de Jeux de Hasard. Il a l’habitude de toujours quitter une pièce en faisant mine de disparaître, rampant au besoin sous les tables et se cachant un peu partout.
Paradoxalement, ne l’imaginez jamais Sénile. Il se souvient de tout, de tous et de nombreux Secrets Anciens seraient découverts en l’écoutant. Il est la Mémoire des Cieux.
Et il Sait… tout !
Aime : Le Chapelier Fou, par-dessus tout, il est persuadé que c’est l’homme de sa vie. Nulle personne censée n’osera le contredire sur ce sujet sensible… Le Ciel et le Soleil, les souris vivantes, le lait chaud et l’alcool. Il adore tout particulièrement les vêtements de toutes les couleurs et tout ce qui brille. Le rose et violet. Les Jeux de Hasard. Les Cieux.
N'aime pas : Qu’on le laisse à jeun en refusant de lui payer à boire ! Ses Ailes Mortes et Son Immense et Eternelle Solitude…
Peurs : De ne jamais voir le Chapelier Fou…Il n’en a pas d’autres et il est trop Ancien pour avoir Peur du Noir…
Particularités : Tout chez lui est une particularité… Mais sa capacité à ne jamais rien faire et de tout avoir. Et, tels les Félins, toujours retomber sur ses pattes.
Sociabilité : Un Verre d’Alcool Offert le rendra particulièrement attentif à Vos Désirs… Sinon, il ne vous verra même pas. Il est au-dessus de Tous.
Histoire
Et si au Commencement, il n’y avait Rien. Rien du Tout. Pas de Terre, pas de Dieu, pas d’Anges et pas de Vampires…
Et si, par hasard, deux Princes s’étaient retrouvés l’Un et l’Autre tout Seuls. Seuls sans se voir, Seuls en devinant juste la Présence de l’Autre. Dérisoire présence dans ce monde Vide. Et s’ils avaient décidé de se créer un Compagnon ?
Peupler la Solitude…
Et si… C’était tout simplement ainsi qu’était apparu celui qu’on nommait Cheshire ?
Juste le deuxième dans ce Monde tout Blanc, ce Monde d’en Haut où il était tout Seul avec son Créateur.
Le Hamster dans sa Cage voit l’Enfant comme un Dieu. Cheshire vit Celui qui l’avait Engendré comme son Dieu.
Son Père et plus que cela.
Le seul, qui, même après des Temps Immémoriaux, était encore capable de lui inspirer un vague Respect. Mais Cheshire n’était qu’un brouillon, un brouillon dont l’Esprit s’effritait, un Esprit Bancal peut-être né du caractère même du Prince.
Et même à Deux, la Solitude peut ronger amèrement un Cœur. Surtout si on sait qu’Il est là.
Juste là.
En bas, dans cet autre Monde Blanc, Vide et aussi Seul que lui. Et on ne veut plus que Le voir, Lui parler, le Toucher aussi, parce qu’on sait que sans Sa présence, on n’est qu’une fleur destinée à se faner.
Et on Pleure, Pleure cet Autre que l’on désire Connaître, en Secret car on se dit que le Dieu ne comprendra pas.
Alors on garde le Secret, et ça Ronge et ça Tue…
Puis vinrent les Autres. Anges et Vampires quand les deux Princes virent leurs deux Compagnons de Solitude être trop Instables pour être conservés comme seule présence.
Ainsi naquirent Anges et Vampires.
Mais, étrangement, les deux Brouillons, continuaient d’être Là. Cheshire n’étant au début qu’une Joyeuse Créature aux ailes Pures. Une créature farceuse et espiègle, qui jouait avec le Vent et aimait le Soleil d’un Amour ardent.
Mais la Venue d’Autres le déstabilisa, l’effraya et il se replia sur lui-même, les fuyants, ces Créations du Prince. Et il savait qu’en Bas, tout en Bas, où se trouvait son Pendant, tout était comme en Haut.
Et il avait Peur, le Premier Ange, il mourrait de Peur parce qu’au fond de lui, le Vent lui avait déjà susurré ce qui allait inévitablement s’engranger.
Implacable Machinerie du Destin dont les Engrenages allait broyer cette Vie d’Insouciance.
La Guerre fit rage, longtemps, attisant la Haine, la plus Ancienne des Haines, Immuable. Et il était près de son Créateur, souffle d’Air léger, Esprit brisé par le carnage.
Et quand la Terre fut rouge de trop de Sang, quand les cadavres formèrent des monticules, il était Là. Et il protégeait son Prince.
Pas assez.
Son Esprit fut attiré par les Rangs Ennemis. Espérant Le voir, son Autre à Lui, celui que son Cœur appelait depuis le Commencement. Il l’Espéra, l’Attendit, le Chercha même, abandonnant son Créateur, abandonnant les Autres. Il frôla la Terre mouillée de Sang et il redouta chaque minute qu’il soit Couché parmi les Morts.
Mais il ne le trouva Jamais. Jamais il ne le reconnu. Jamais il ne pût l’approcher et son Désespoir fût un Gouffre.
Profond au point que, depuis des millénaires, il y chute, encore et encore.
Et durant ce Temps où il Le cherchait, le Prince, Son Dieu, avait perdu une aile.
Et, alors qu’il revenait, Pleurant l’absence de son Double, Cheshire fut frappé par son Créateur qui le rejeta.
Un Long et Horrible Hurlement…
Et Première phase de Folie. Destructrice.
Il se Mutila, se tatoua la gorge, perdit toute lucidité. Plus rien n’était Important. Et ses longues ailes si Pures, il les brûla, ne laissant plus que de sinistres branches de chairs brûlées et d’os Morts. Vieilles branches sinistres d’un arbre en hiver.
Depuis, plus jamais on ne pût les voir, ces ailes mutilées. Il se retira dans un coin des Cieux, Hurlant souvent. Pleurant de toute son Ame la faute commise.
Et son esprit branlant commença à vaciller pour s’effondrer un Jour.
Il Nia son Pêché, il Nia ne pas avoir été là pour son Père, il Nia même avoir été là pour cette Bataille.
Il Nia tout plutôt que de supporter encore cette Souffrance. Et il plongea dans la Folie. Car il est si facile d’être Fou plutôt que Courageux…
Il redevint Insouciante Créature mais une Créature dont le regard effrayait les Autres. Il commença à surgir n’importe où, n’importe comment, à faire n’importe quoi, à gober des souris, à rire comme un Dément durant des heures et surtout, il commença à Boire.
Boire, toujours plus, perdre dans l’alcool les restes de sa puissante Culpabilité. Perdre cette envie de Le voir, de se faire Esclave juste pour Lui, de quitter les Cieux Chéris pour Lui.
Et il ouvrit les cuisses pour accueillir en lui des Vampires, de simples Esclaves tout en rêvant que ce serait Lui, que se seraient ses Mains, son Corps, sa Voix.
Puis un livre vint, comme la Bible. Et Désormais tous l’appelaient par ce Nom « Le Chat de Cheshire »…
Et Ca ne pouvait Etre que Lui…
Alors le Cheshire devint le Chat, il fut le Chat, devant tous. Il devint Fou, encore plus Fou.
Mais ce n’était plus un cocon de protection.
Ce n’était que le château de cartes de son âme qui venait de s’affaisser…
Famille : Aucune.
Détails
Objets fétiches : Aucuns Couleur favorite : Toutes, sans exceptions. Saison préférée : Le Printemps, l’Ete, l’Automne et l’Hiver… | |
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