Nom : il n'en a pas, qui irait donné un nom de famille à son chien ?
Prénom : Taki
Âge : entre 20 et 22 ans, il ne peut pas être plus précis
Date de naissance : personne n'a jamais jugé utile de lui fournir un tel détail, et lui ne risque pas de s'en souvenir
Groupe sanguin : O+
Race : lycan, loup-graouuu pour les intimes
Statut : techniquement, c'est un esclave, mais depuis quelques temps, il est "sans emploi"
Nom du Maître : Sasha (quand il l'aura retrouvé)
Informations physiques
Taille : 1m70 quand il se tient debout et droit, environ 50cm le reste du temps
Poids : 63kg
Allure générale : Taki a tout le temps l'air d'un vrai patachon, et il serait incapable de passer pour ce qu'il n'est pas ou de prendre des allures plus nobles. La tête constamment rentrée dans les épaules, le dos voûté, les pieds nus et sales toujours traînant par terre, tel est le portrait du jeune loup, lorsqu'il se tient debout bien sûr. Le reste du temps, il se promène à quatre pattes en rasant les murs, ou se tient assis sur le sol, les jambes repliées contre son torse. Rapide et souple (il arrive quand même à se gratter l'oreille à l'aide de sa patte arrière SOUS FORME HUMAINE), il bénéficie en plus d'une silhouette très mince - pour ne pas dire maigre - qui lui permet de se faufiler partout. A force de rôder dans tous les coins et à cause du peu de cas que ses maîtres ont toujours fait de son apparence, il est la plupart du temps mal fagoté et sale. Pourtant, malgré cet aspect de sauvageon pas très engageant, on ne peut s'empêcher de lui trouver l'air attendrissant d'un chiot... Sous forme animale, c’est un loup de bonne taille, aux yeux d’ambre perçant, et dont l’épaisse fourrure entièrement noire n’arrive pas à dissimuler la maigreur.
Yeux : ils sont d'un noir de jais, à tel point qu'on ne distingue pas la prunelle de la pupille, mais très expressifs, incapables de dissimuler la moindre émotion ; profondément enfoncés dans son crâne, ils scrutent les gens par en-dessous avec intensité, comme s'ils permettaient à Taki de lire le cœur des gens
Cheveux : en bataille, d'un noir de corbeau, et rêches comme de la paille parce qu'il n'en prend absolument pas soin, et que personne ne le fait pour lui
Peau : pâle comme la pleine lune qui est si intimement liée à Taki, elle est souvent sale et n'est pas vraiment douce, puisqu'elle est marquée de nombreuses contusions et cicatrices, et la plante de ses pieds et la paume de ses mains sont même couvertes de corne
Goûts vestimentaires : il se fiche éperdument de la couleur de ses vêtements, tant qu'ils sont suffisamment amples pour ne pas gêner ses mouvements et que la matière n'est pas trop désagréable à porter - mais à vrai dire, il n'est pas très difficile, même la toile de jute lui conviendrait. Ses pantalons sont souvent troués au niveau des genoux et effilochés en bas, à force de traîner de droite à gauche au ras du sol.
Particularités : il a une marque faite au fer rouge dans l'intérieur de la cuisse droite, vers l'aine, trois lettres et trois chiffres : VRG408, un tatouage d'identification de chien.
Informations psychologiques
Qualités : très expressif, il est incapable de dissimuler ses sentiments et se montre toujours très franc, ce qui peut être à la fois une qualité et un défaut. Un autre aspect de son caractère qui présente ces deux oppositions, c'est sa curiosité pour tout et n'importe quoi. Chaque nouveau spectacle, sensation et expérience l'attire et le fascine. Il est également d'une patience d'ange.
Défauts : Taki est très gourmand et, ce qui en découle naturellement puisqu'il n'a pas d'autres moyens d'avoir ses friandises, chapardeur. Il est capable d'avaler presque tout et n'importe quoi, tant que ça le change de l'immonde pâtée qu'on lui sert habituellement : viande bien sûr qu'elle soit crue ou cuite, mais également sucreries, fruits, légumes... tout est englouti par le gouffre sans fond qui lui sert d'estomac. Il est également plutôt paresseux, et rechigne toujours à travailler. Et si jamais on le réveille pour lui faire exécuter un travail, il se montre grognon et d'une mauvaise volonté que rien ne saurait ébranler. Très possessif, il peut parfaitement se montrer agressif et attaquer pour protéger son maître, ou tout simplement en éloigner toutes les présences... indésirables de son point de vue.
Aime : manger, dormir, les caresses et divers grattouillis surtout le long de la colonne vertébrale, dans les reins, sur le ventre et derrière les oreilles ; et son maître bien sûr !
N'aime pas : recevoir des coups mais il n'est pas le seul ; travailler ; les gens qui crient ou qui font trop de bruits ; qu'on le traite de chien - il est un loup tout de même, c'est pas pareil !
Peurs : il n'est pas vraiment rassuré lorsqu'il s'agit d'eau, que ce soit un bain ou bien les borts d'un lac, et il ne peut s'empêcher de gémir de peur et d'aller se terrer dans un coin lorsque tonne l'orage
Particularités : il en a beaucoup : se mettre le doigt dans la bouche lorsqu'il réfléchit ou qu'il observe quelque chose, pencher la tête sur le côté lorsqu'il écoute, se lécher les lèvres quand il a faim...
Sociabilité : instinctivement très méfiant, Taki ne se laisse pas facilement approcher, et il ne vient chercher le contact que lorsqu'il y trouve un intérêt, comme par exemple venir s'asseoir à côté de la chaise de quelqu'un et le regarder fixement avec le regard d'un fidèle en adoration dans l'espoir d'obtenir un peu de nourriture. Il ne parle pas non plus beaucoup, et lorsqu'il ouvre la bouche, ce n'est jamais pour faire de très longues phrases.
Histoire
Les premières années de sa vie, Taki ne s'en souvient absolument pas, et le souvenir le plus vieux qu'il conserve est celui d'une pièce sombre dans un coin de laquelle il était recroquevillé, des chaînes aux chevilles et des tubes injectant d'étranges substances dans ses veines. C'était le temps de sa transformation en ces créatures honnies de tous, traitées plus bas que terre, un jouet du prince des Enfers alors qu'il n'était encore qu'un tout jeune enfant. Il vécut ces temps dans une sorte de brouillard douloureux, à la frontière de la conscience à cause de toutes les drogues qu'on lui faisait prendre, parfois interrompu par les transformations, moment de violente souffrance, à mi-chemin entre la bête et l'homme, son corps ne sachant quel aspect adopter entre les deux.
Puis ce fut l'esclavage, pendant quelques années supplémentaires, où il était traité comme la créature qu'il était, un être dont l'existence était si insignifiante qu'elle ne valait même pas les coups qu'on lui distribuait à longueur de journée. Ce fut une vie misérable qu'il vécut, et les mauvais traitements le rendirent plus méfiant, le poussèrent à s'abandonner progressivement à son instinct. Il se mit à régresser petit à petit, à parler de moins en moins, à se déplacer à quatre pattes, à laisser davantage la place à l'animal qu'à l'humain.
A bout de force, Taki finit par s'échapper de chez ces premiers maître en tuant l'un d'eux, déchiquetant sa gorge à coup de crocs, et commença une période d'errance dans les ruelles les plus glauques de la ville. Il vivait de rapines et parfois de meurtres, chassant des proies plus faibles comme de jeunes vampires ou des anges partis faire une course pour leur maître et qui passaient par mégarde non loin de sa tanière. Il était devenu un vrai loup, une créature qui savait ce qu'il fallait faire pour survivre, attaquer avant de l'être, vivre perpétuellement caché.
Et puis, un soir alors qu'il rôdait, il le rencontra. Un instant, il demeura indécis. Etait-ce un vampire, comme cela semblait évident à son aura et à ses quenottes qu'il entrevoyait parfois entre ses lèvres, ou bien était-ce un ange, comme son apparence de petit garçon innocent le laissait entendre ? C'était une question à laquelle il ne trouvait pas de réponse et il se mit à le suivre, sous sa forme de loup, se coulant entre les ombres, aussi silencieusement que possible. Cette petite filature dura longtemps, jusqu’à ce que les pas du vampire blond au visage d’ange les conduisent tous deux dans la forêt. Et la curiosité de Taki n’était toujours pas rassasiée. Tapis dans les feuilles mortes au pied d’un arbre, il observa cet étrange personnage se laisser aller à quelques jeux d’enfants, sauter à pieds joints dans les flaques d’eau, puis changer subitement de visage et devenir sombre, scrutant mélancoliquement l’ombre des arbres.
De plus en plus attiré sans réellement pouvoir l’expliquer, le jeune loup se rapprocha en rampant, mais le vampire le découvrit, et le face-à-face qui s’ensuivit fut le plus étrange de la vie de Taki. A présent débusqué, il se sentait menacé, et il était prêt à l’attaque, ses babines frémissantes sur le point de découvrir ses crocs luisant, et les poils de son échine hérissés pour se donner l’air plus effrayant. Mais tout ce petit manège qui faisait d’habitude son effet sur ses proies ne sembla donner aucun résultat sur l’ange blond qui le regarda avec un sereine tristesse qui fit hésiter le prédateur. Le vampire se mit à lui parler d’une voix douce mais amère, lui demandant ce qu’il faisait là et s’il comptait le manger, d’un ton qui semblait vouloir dire qu’il se fichait de connaître une faim aussi atroce. L’être finit même par s’asseoir par terre sans plus de cérémonie et lui tendit son bras pour l’inviter à le dévorer.
Interdit, Taki se mit à tourner autour de cette proie si incongrue, s’approchant prudemment pour la renifler, puis faisant de petits bonds en arrière dès qu’elle osait esquisser un geste dans sa direction. Ce manège dura de longues minutes, avant que le loup, peu à peu apaisé par la voix et intriguées par les paroles résignées du vampire qui semblait accueillir cette mort sur pattes comme une délivrance, se laissât davantage approcher, et ne laisse la petite main douce et froide se poser sur sa tête. Impressionné par le total manque d’instinct de survie de l’ange, et ne comprenant pas comment une créature pouvait à ce point abandonner tout désir de vivre, il poussa un peu du museau contre la main qui le caressait pensivement, un geste de soutient et d’encouragement d’un être pitoyable qui s’acharnait à vivre à un autre, et ce simple geste sembla être l’élément déclencheur, celui qui ouvrit les vannes de la fontaines.
Une seconde plus tard, le loup ébahi se retrouvait avec son étrange proie pelotonné contre son poitrail, le visage enfoui dans la fourrure noire et sale et les bras jetés autour de son cou. D’abord sur la défensive, le lycan crut à un piège, se tendit et faillit mordre férocement l’épaule de son agresseur. Mais il se retint à temps et découvrit avec stupeur que le vampire aux cheveux blonds sanglotait désespérément contre lui. Le loup n’en menait pas large devant cette scène, et l’humain, bien que peu habitué à consoler ou à comprendre les états d’âmes des maîtres des Enfers, prit le relais. Et bientôt, l’angelot se retrouva agrippé au cou d’un jeune homme en tenue d’Adam, qui ne dit rien et se contenta de le laisser pleurer dans ses bras.
Cette rencontre peu banale ne s’arrêta pas là, et Sasha décida de ramener le loup chez lui. Les deux créatures avaient un point en commun : ils étaient tous les deux en fuite et n’avaient aucun intérêt à être découverts. Le jeune vampire vivait donc secrètement dans un petit appartement dont il avait froidement assassiné – et mangé – le propriétaire et dans lequel il accueillit Taki. Tous deux commencèrent donc à vivre ensemble, réapprenant peu à peu un contact qui n’était pas fait que de coups et un langage sans injures, pansèrent mutuellement leurs blessures physiques et morales, et finirent, tout naturellement, par considérer l’autre comme le seul et unique, et tomber amoureux.
Mais cette vie tranquille et sans heurt ne dura pas longtemps, puisque Sasha finit par être retrouvé par son clan, qui en profita pour embarquer Taki au passage. Les deux compères essayèrent de s’accommoder de ce changement, tout en continuant à se voir en cachette, mais ils furent surpris durant une de leurs galipettes, et immédiatement séparés. Le jeune lycan fut sévèrement punis et enfermés pendant de longs jours, et lorsqu’il sortit enfin, ce fut pour découvrir que son seul et unique maître avait disparu. Alors pour la seconde fois, la bête attendit une occasion de s’enfuire et la saisit dès qu’elle se présenta.
Depuis lors, Taki erre dans les rues de la ville des Enfers, se coulant d’ombres en ombres comme un fantôme silencieux auquel personne ne prend garde, à la recherche de son maître…
Famille : il ne peut pas vraiment considérer le clan de son maître comme la sienne, et il ne se souvient pas de la sienne, donc aucune.
Détails
Objets fétiches : il avait un collier auparavant, mais il s'en est débarrassé après sa fuite. Il avait aussi un ours en peluche qu'il traînait de partout, une sorte de jouet en très mauvais état, mais elle a inexplicablement disparu en même temps que son maître.
Couleur favorite : les couleurs chaudes en général, et surtout les dérivés du jaune.
Saison préférée : il les aime toutes, mais il a une préférence pour l'automne parce que l'atmosphère est différente et que les odeurs, exacerbées par la pluie, lui plaisent. En revanche, il n'aime pas trop l'été et la fin de l'hiver à cause des trop fréquents orages.