Nom : Yagami
Prénom : Sôbi
Âge : 238 ans mais 20 en apparence
Date de naissance : un certain jour, c’était certainement en juillet…
Groupe sanguin : O +
Race : Ange
Statut : bibliothécaire
Nom du Maître: manquerait plus que ça tiens !!
Informations physiques
Taille : 1m85 (il est grand !)
Poids : environ 68 kilos.
Allure générale : une démarche très fluide qui correspond bien à son look. Tout est aérien chez lui. Ses pas, ses cheveux, ses vêtements….
Yeux : de magnifiques et profonds yeux bleus
Cheveux : Longs… lui descendant presque au bas du dos, ils sont d’un blond pouvant tirer parfois vers le orange en pleine lumière. Au toucher ils sont doux car Sôbi aime en prendre soin.
Peau : blanche, et tout aussi douce que ses cheveux. Il prend soin de son apparence.
Goûts vestimentaires : Autant il aime les vestes qui ne le serrent pas, aimant avoir un côté aérien, autant il aime porter des chemises près de sa peau (sans pour autant le serrer) sur des pantalons qui le mettent en valeur. Il est toujours nickel en toute circonstance
Particularités : Trois piercing à son oreille gauche, sur le lobe. Il porte des lunettes. Aucune cicatrice ni marque importante.
Informations psychologiques
Qualités : S’il y a bien quelque chose que l’on ne peut reprocher à Sôbi, c’est qu’il est franc. Franc et directe. Il dit ce qu’il pense avec une froideur désarmante. Pour lui, même si en lui, les sentiments diffèrent, la façon de les dire restent les mêmes. Peut être une façon de ne pas trop s’impliquer tout en restant honnête. Il ne voudrait pas qu’on lui reproche de ne pas l’être.
Il est aussi fidèle, autant que peut l’être un chien. S’il aime quelqu’un, ce sera lui et uniquement lui. Il ne le lâchera pas d’une semelle, restera à sa disposition et fera tout pour lui, même si l’amour n’est pas réciproque.
Défauts : Mais voilà, le souci, c’est que justement, parce qu’il dit toutes les choses sur la même intonation qu’on le soupçonne de ne pas être sincère. Et pourtant, il l’est. Mais les gens ne peuvent pas le deviner et ça pose souvent problèmes.
De même quand les gens ne l’intéressent pas, il n’hésite pas à le leur faire savoir, en manquant parfois de diplomatie….
Aime : Les livres. L’art. Les livres. Dessiner. Les livres. Prendre de longs bains chauds. Les livres. Ecouter la pluie tomber.
N'aime pas : les gens qui l’ennuient. Qu’on l’empêche de lire. Qu’on fasse du mal à la personne qu’il aime. Qu’on se serve de la personne qu’il aime contre lui. Se sentir seul. Aimer mais ne pas l’être….
Peurs : Sa grande peur serait de ne jamais être aimé. Toute sa vie, même s’il ne le montre pas, tourne autour de l’amour. Il a besoin d’aimer et d’être aimé, mais uniquement par une personne qu’il jugera exceptionnelle. Il a peur de perdre également cet amour s’il venait à le trouver. Sa propre vie ne compte pas tellement en fin de compte. Il n’a pas peur pour lui. Il a juste peur d’être seul.
Particularités : Il est toujours entrain de repousser ses lunettes sur le haut de son nez alors qu’il ne cesse de regarder par au dessus.
Sociabilité : Courtois avec tout le monde. Sauf avec les gens qui l’agacent d’emblée. Mais il n’a pas besoin d’avoir énormément d’amis pour s’épanouir. Il préfère en avoir peu, mais sur qui il peut vraiment compter. Même s’il serait capable de les sacrifier au profit de la personne qu’il aime.
Histoire
- Sôbi… Rentre chez toi maintenant. Tes parents vont être inquiets.
La lèvre inférieure tremblotante, le petit Sôbi âgé alors de 6 ans venait de se rendre compte que les choses n’étaient pas toutes belles et toutes douces. Il venait de se rendre compte que tout le monde ne s’aimait pas et que, même si on aimait quelqu’un très fort, ça ne le forçait en rien à l’aimer en retour. Il avait 6 ans, et il campait devant la demeure qu’habitait un de ses petits camarades qu’il aimait très fort et avec qui il souhaitait devenir ami. Mais lui ne voulait pas. Il ne l’aimait pas. Parce qu’il n’était pas assez drôle pour lui. Il était trop sérieux, le nez toujours dans les bouquins au lieu de jouer comme tout le monde. Trop jeune et déjà trop sérieux. Et l’autre petit garçon, ça ne l’intéressait pas d’être copain avec un garçon que personne n’aimait. Qui préférait lire plutôt que de jouer avec les autres.
Alors Sôbi comprit ce jour-là que ce petit garçon qu’il affectionnait tant ne serait jamais son ami. Et même s’il fut très triste et qu’il rentra chez lui en pleurant, il finit par partir, et par ne plus s’imposer. Parce qu’on ne pouvait pas forcer les autres à nous aimer. Et le jeune garçon l’avait enfin compris. Alors il continua de grandir, comprenant bien que de toute façon, même s’il n’était pas tout à fait comme les autres, il ne se ferait jamais de vrais amis s’il ne restait pas tel qu’il était. A quoi bon faire semblant aimer sortir et traîner s’il préférait lire ou peindre ? Après tout, de vrais amis vous aimaient pour ce que vous étiez, non ? Donc il continua sa petite vie. Doucement. Assurément.
- Sôbi…. Je veux que tu t’en ailles maintenant. Tu me gâches la vie. Tu me pourris.
Mais évidemment, la vie de Sôbi ne pouvait réellement se faire dans le calme et la douceur. Etait-ce un mal de s’attacher à ce point à quelqu’un qui était tout autant attacher à lui ?
Seichiro. Son meilleur ami. Son âme sœur. Ils étaient tout l’un pour l’autre. Ils s’aimaient, mais pas comme un couple, c’était différent. Ils ne se voyaient pas vivre l’un sans l’autre. Ils tenaient l’un à l’autre. Et cette profonde et forte amitié dura trois ans. Trois ans, c’était si court dans la vie d’un ange. Et pourtant, ces trois années furent les plus importantes dans la vie de Sôbi alors âgé de 20 ans. Voilà pourquoi il fut tant brisé quand, du jour au lendemain, sans réelle raison, Seichiro décida de couper les ponts. Définitivement. Et le jeune ange en souffrit énormément. Et il connut les larmes, les nuits sans dormir, la détresse, et la solitude. Personne ne comprenait. Personne ne cherchait à comprendre. Ce n’était que des affaires d’adolescent. Il s’en remettrait.
Mais était-ce vraiment possible de se remettre d’une telle souffrance ? Etait-ce possible de pouvoir vivre comme avant alors que la personne qui comptait le plus pour lui, la personne qui n’était pas censé le faire souffrir le brisait ? Et pire, se fichait de sa souffrance et de ses larmes ? C’était dur. Très dur. Et pourtant, même s’il en avait souffert, les années passant, il finit par moins ressentir la souffrance.
Mais la méfiance reste. La méfiance et la crainte ne disparaissent jamais totalement. Même après plus de deux cent ans. Peut être fut-ce pour cela que Sôbi le doux, le calme, Sôbi qui n’hésitait pas à montrer ce qu’il ressentait devint plus renfermé. Plus froid. Il eut un long long passage à vide où il ne vivait plus. Il ne pouvait plus vivre. Et à présent, il vit en attendant LA personne qui ne le ferait plus souffrir. Il eut des amants, des conquêtes. Mais jamais il n’en aima un. De toute façon, tout le monde le fuyait, tant il disait ‘je t’aime’ de la même façon que ‘je vais te tuer’. C’était bien trop désarmant pour les autres qui ne tentaient pas de le comprendre.
Mais Sôbi n’agissait-il pas ainsi pour protéger son cœur et son âme ? Sôbi ne tentait-il pas de ne plus souffrir comme Seichiro l’avait fait souffrir ?
Famille : Ses parents avec qui il n’a pratiquement plus de contacts.
Détails
Objets fétiches : Ses lunettes ! Mais il garde ce qualificatif de ‘fétiche’ pour quelque chose qui comptera réellement pour lui. Quelque chose qui viendra de la personne qu’il aimera.
Couleur favorite : le bleu
Saison préférée : l’été