Yònh

Prénom :
Yònh

Âge :
Inconnu
Date de naissance :
Inconnu

Groupe sanguin :
O+
Une onctueuse saveur de fer qui n’est que le commencement d’une douceur épicée et légèrement cuivrée. Et tout comme son possesseur, ce précieux liquide révèle une sauvagerie qui ne rend son breuvage que meilleur…

Race :
Ange-Déchu

Statut :
Esclave

Nom du Maître:
Caym de Trynd



Informations physiques



Taille :
1m63
Poids :
52kg
Sachant qu’il n’a réussi qu’une seule fois à faire disparaître ses ailes, elles sont donc perpétuellement présente. Son poids atteint donc les 156kg.

Allure générale :
Avez-vous déjà vu une panthère, accroupie, prête à se fondre sur sa proie ? Ses pattes sont repliées près du corps, ses griffes adhèrent au sol, testent leur appui. Elle rampe telle une vipère et lorsque vient le moment, elle bondit de sa cachette et ses crocs se plantent dans le corps de sa cible, déchirant la chair sans pitié. Yònh se tapit dans l’ombre, le regard acéré, les griffes dehors. Il se tient toujours voûté, toujours paré à l’attaque. Sa personne est enfermée en elle-même, sauvage, bestiale, agressive.
Une grimace douloureuse et haineuse déforme son visage; ses lèvres rosées sont tachées d’un sang noir, séché sur sa bouche, faisant craqueler la peau. Ses ailes mutilées dont le cuir noir est voyant n’arborent plus que quelques tristes plumes ici et là. Des plumes d’un noir tel qu’on ne peut en trouver que dans le Chaos. Ces ailes n’ont jamais semblé pouvoir être blanches de par leur signification: les griffes acérées qui se présentent sur les elles font plus penser aux bêtes de la nuit qu’aux soit-disant Anges.

Ses mains se terminent d’ongles…non, de griffes pointues, des serres que nous devinons facilement être dangereuses. Ses coudes présentent les mêmes prolongements osseux. Mais plus que ses ailes, plus que ses griffes, ce qui lui donnent un air de démon, ce sont ses cornes. Trois cornes aux courbures douloureuses, pointues qui n’accentuent que plus son expression farouche. Et les canines que l’on découvre, seuls vestiges attestant de son appartenance à un des camp, ne servent plus qu’à des fins sanglantes. Yònh ne se tient que très rarement debout et lorsqu’il le fait, ce n’est que par nécessité, pour abattre un adversaire…par exemple. Ses jambes restent fléchies et son dos courbé, ses ailes se déployant parfois pour frapper ou pour effrayer et lorsqu’elles se rétractent autour de lui, ce n’est que pour le protéger…

Il est dans son apparence, plus fauve que le fauve lui-même, plus sauvage que le sauvage. Il est un animal dont le seul souvenir tangible dans son esprit est celui de son soit-disant créateur: Adaniel, Sa Majesté.

Yeux :
Une épaisse frange de cils souligne un regard en amande, beau, racé. Mais cette beauté est rendue dangereuse par l’éclat de ces prunelles; un éclat de bête, d’une bête indomptable et obéissante, haineuse et craintive, soumise et guerrière. L’iris se font d’un or aussi pur que le diamant et la pupille est aussi noire que le ciel est bleu. Son regard est farouche, vif et ne se baisse jamais sauf ! Sauf lorsque Sa Majesté est là…

Cheveux :
Ses cheveux s’enlacent et s’entrelacent, se battent, à l’image de leur propriétaire. Ils sont indomptables, désordonnés et pourtant, séduisants dans leur mélange explosif. Des mèches d’un doré éclatant côtoient des mèches châtain plus douces, plus calmes dans leur couleur. Un beau mélange sali par la boue et le sang séché. Mais pourtant, notre œil ne peut nous tromper sur leur douceur cachée sous cette saleté-

Peau :
Une peau autrefois pâle qui aujourd’hui est constamment exposée à la lumière, blessée par la guerre et plongée dans les Ombres. A présent hâlée, elle a su néanmoins garder de sa douceur des plus surprenantes. Lisse, dépourvue de pilosité elle arbore cependant quelques cicatrices de guerre éclaircissant sa peau. Elle est sensible, rougie facilement à n’importe quel marquage et frissonne lorsqu’un souffle coquin la chatouille…

Goûts vestimentaires :
Des lambeaux de vêtements de cuir que l’on devinait être de qualité, beaux et luxurieux. Quelques déchirures dévoilent ici et là l’épiderme bronzé et parfois, un trou plus audacieux que d’autres montre alors une courbure sensuelle de son corps, démontrant que malgré son rang, il garde sa beauté immortelle.

Particularités :
Il semblerait que Sa Majesté eut quelques idées pour le moins singulières lorsque Yònh lui fut livré. Des cornes, des serres, des griffes. A savoir si cela était voulu ou non, cet ancien vampire se démarque de ses congénères de par son apparence et de par son… Vous le verrez bien.



Informations psychologiques



Qualités :
Une bête a-t-elle seulement des qualités ? Si vous parlez de ses devoirs, alors on peut dire que oui, il en a. Obéissant, il exécute toutes les paroles de Sa Majesté. Que ce soit de se donner en spectacle ou de torturer, il acceptera sans un mot. Sinon, il semble incapable de prononcer autres choses que ces mots: Yònh, Adaniel, Sa Majesté. Tant mieux! Puisque son créateur n’aime pas qu’on lui réponde, il sera bien heureux que son œuvre ne lui réponde justement pas!

Défauts :
Peut-on parler de défauts pour un animal ? Ne fait-il pas après tout qu’obéir à ses instincts et, s’il est domestiqué, ne suit-il pas les ordres de son maître ? Mais peut-être est-ce justement cela, son défaut; celui d’avoir oublié qu’il n’était pas un animal. Le seul conseil applicable serait de…gratter la surface pour découvrir le contenu.

Aime :
Hum… Il aime la sensation d’avoir des bras autour de lui, ce qui est ma foi bien rare. Il a put, quelques fois, entendre une musique joyeuse, ou alors douce, qui à ses oreilles était le son le plus beau qui existait, mais depuis…

N'aime pas :
Il n’aime pas être brutalisé, cela va de soi…

Peurs :
Il craint les colères de Sa Majesté et…il a tout simplement peur des Anges.

Particularités :
Lorsque quelque chose l’effraie, ses ailes l’entourent, semblant de protection illusoire.

Sociabilité :
Hum… Sauvage suffit-il à répondre à cette question ?

Histoire

Au clair de la lune
Mon ami Pierrot
Prête-moi ta plume
Pour écrire un mot

Ma chandelle est morte
Je n’ai plus de feu
Ouvre-moi ta porte
Pour l’amour de…


La flamme s’éteignit dans un souffle muet, plongeant la pièce dans un noir total. Un léger soupire s’échappa de ses lèvres purpurines avant qu’il ne se lève, se plaçant face au lourd rideau qui masquait la fenêtre.

« Tu pourrais être moins bruyant lorsque tu rentres… »

Un rire bas résonna à ses oreilles et il renifla de dédain, repoussant sans peine la main qui caressait son bras. Il se retourna pour regarder son ami, son partenaire. Les yeux vermeils de celui-ci brillaient avec force dans la pénombre et perçaient la noirceur pour atteindre les prunelles agacées de son vis-à-vis. Puis un long sourire, étrange présage, étira ses lèvres. L’instant d’après, il se retrouva acculé contre le mur, son cou malmené par les morsures parfois tendres mais souvent violentes. Un grognement franchit ses lèvres et son genou se faufila entre leurs deux corps pour repousser celui de son assaillant, le plaquant au sol avec un sourire amusé. Ils n’avaient pas besoin de mots pour se comprendre… Les coups de dents marquaient leur peau et les ongles l’arrachaient parfois, les faisant gémir de plaisir. La sueur et le sang créaient des dessins énigmatiques sur leur corps et un musc sauvage parfumait le salon. Les deux frères s’observèrent avec plaisir, aggravant quelques plaies ici et là à l’aide de leurs canines effilées.

« AH ! »

Un sourire fugace éclaira un instant son visage avant qu’il ne détaille à nouveau l’expression douloureusement aimante du blond.

« Tu n’as toujours pas l’habitude, Yònh. Tu es toujours aussi étroit… »
« Pervers, cela ne fait que depuis hier que tu t’amuses à me bais… HA ! »
« C’est parce que tu es délicieux, petit frère… »

Les mots n’avaient plus leur place dans cette joute. Leur peau claquait l’une contre l’autre tandis que les mouvements se faisaient précipités et violents, déchirant les muscles encore peu habitués à cette intrusion. Le noiraud dévissa une bouteille noircie par son contenu et le déversa goulûment sur le torse de son cadet, le rougissant de sang. Sa langue dessinait ici et là des arabesques connus de lui seul et lorsqu’il mordit durement la chair de son compagnon, un cri surpris suivi d’un claquement de dents sec le sortit de sa contemplation. Un petit air amusé ainsi qu’un éclat de cruauté animait son visage tandis qu’il observait l’expression frustrée de son amant.

« Gourmand »
« Emmerdeur »
« Je suis ton aîné… »
« Ne crois pas que je te dois du respect, enflure que tu es ! »
« Tu m’aimes pourtant ainsi… Lorsque je te fais crier »

Le blond fit la seule chose qu’il s’avait correctement faire dans ce genre de moments: feuler, gémir, crier et hurler son plaisir, sa douleur et sa frustration. A nouveau, son aîné eut un rire bas une horde de frissons parcourut son corps sensible. Il rit à son tour, se laissant malmener amoureusement par son frère. Un frère assoiffé de chair et de sang, dévergondant sans honte les membres de leur illustre famille. Ils se séparèrent après de longues et sanglantes étreintes, soufflant chacun de leur côté avant de reprendre quelques caresses plus douces. La pièce portait l’odeur de leurs ébats et la moquette était maculée de leurs jeux pervers. Détachant les poignets de son cadet, il lui vola un baiser et repartit. « Le boulot » avait-il dit. Cela ne faisait que confirmer les pensées de Yònh comme quoi son aîné n’était qu’une petite enflure… Un agaçant tapotement contre la vitre l’obligea à se relever, fermant à peine sa chemise. Il dégagea les lourds rideaux et ouvrit la fenêtre en grand, exposant à quelques passants les diverses marques sur son torse. Alors que quelques sifflements et commentaires libidineux commençaient à se faire entendre, le Cor de Guerre retentit en même temps qu’il terminait la lettre. Il allait pouvoir se défouler sur le terrain…

Il était fier, vêtu d’étranges vêtements s’enlaçant et s’entrelaçant, portant à sa taille une dague tortueuse et une épée aux courbures douloureuses. Il ne s’en servait presque jamais, aimant la sensation de sa main plongeant dans la chair chaude, sentir le cœur s’affoler entre ses doigts. Il aimait sentir couler sur lui un flot de sang, pouvoir ensuite plonger ses crocs dans le corps déchiré de ces soi-disant Anges. Il aimait les doux cris, le dernier souffle, l’horreur, la douleur et la haine se peignant sur le visages de ses proies. Et de pouvoir mordre à volonté… C’en était bandant.

Il observa le ciel devenir gris, l’air devenir lourd et moite. Un silence pesant écrasa leur cœur. Puis ils descendirent, portant avec eux une lumière faussement pure. Un sourire cruel ourla son visage tandis qu’il déplumait en bonne et due forme une aile rougie par le sang. Son talon écrasa plus fermement le visage de sa victime, l’étouffant dans la boue et étouffant son cri lorsqu’il mordit sans douceur la jointure entre le dos et les ailes. Yònh gloussa. Sa dague fila dans un coin tandis qu’il dégustait le jeune Ange, fixant une aile dans un arbre.

« Immonde créature, vermine, rat de l’Enfer ! Tu ne paies rien pour att… »
« Qui est-ce que tu traites de rat ? »

Il était devant sa nouvelle proie, la détaillant de haut en bas sans prendre en compte son regard horrifié fixé sur un morceau d’aile. Un fin sourire ourla ses lèvres tandis que ses mains plongeaient dans la poitrine de son vis-à-vis, écartant d’une force prodigieuse la cage thoracique… Perdu dans sa nouvelle contemplation, il ne fit pas attention à la nouvelle présence qui ma foi ne lui était pas inconnu…

« Si tu veux goûter, va voir ailleurs. Aujourd’hui, je ne partage p… »
« Qui te dit que je voulais goûter celui-ci ? »

La surprise laissa place à l’incompréhension et enfin, à l’énervement. Enchaîné par son frère, le blond darda un regard brûlant de colère à son aîné.

« A quoi joues-tu ? »
« J’aime faire des bénéfices, petit frère… »
« De quoi parles-tu, connard ? Ce n’est pas moi que tu dois attaquer m… »

Il se tut, autant par fierté que par choc.

« Les bénéfices, petit frère, les bénéfices. Voilà ce qui régit en réalité ce monde chaotique ! »

Son rire bas retentit, rapidement suivi de quelques sourires de la part des Anges. Yònh avait eu le malheur de s’approprier une zone du champ de bataille, décimant plus d’une centaine d’Anges à coup d’épées, de griffes et de morsures. Il s’était enfermé dans un champ de cadavre, au loin de ses camarades de guerre. Les rares vampires qui étaient venus vers lui semblaient avoir été tués et plus personne ne s’occupait de cet endroit. Il serra les dents. Cette manie, son frère la connaissait, synonyme de frustration et de honte.

« J’aurai la richesse, petite frère et la compensation d’avoir perdu un membre de ma famille sur un champ de bataille… J’aurai plus d’esclaves que tu ne peux imaginer, plus d’argent, plus de pouvoir, plus, plus, PLUS ! »

Un rire démentiel déchira le silence…et plus rien. Yònh voulut presque rire en voyant son aîné au sol, la tête coupé. C’était amusant de voir à quel point certaines personnes pouvaient être naïves en vérité. Il n’était cependant pas dans une position lui permettant ce genre de fantaisies… Pieds et poings liés, il fut jeté dans une cage sous les regards moqueurs de son escorte ailée.

« Il est en bon état, il pourra nous servir pour… »
« La ferme !… Un peu de surprise bordel ! »
« Ouais, ouais. T’énerves pas pour ça… »

Les deux anges partirent dans un ricanement, délaissant leur prisonnier dans une ignorance des plus désagréable. De là, perché sur une colline, il ne pouvait qu’admirer un champ taché de blanc et de rouge. Les pertes semblaient avoir été nombreuses des deux côtés et lorsque les Anges revinrent vers leurs prisonniers, la nuit était déjà bien entamée. La fraîcheur de ce printemps avait maintenu les vampires éveillés, guettant l’arrivé de leurs bourreaux. Il vacilla dans sa cage et finit par se coucher à plat-ventre. Tiens, il allait pouvoir voler avant même d’avoir des ailes… Un sourire désabusé éclaira son visage avant qu’il ne soupire, préférant s’occuper de ses quelques blessures avant l’Heure fatidique. Probablement qu’il servirait de distraction aux êtres ailés.

« Dors, sale clebs. T’auras besoin de force avec ce qui t’attend ! »
« Sa Majesté semblait d’une humeur étrangement…positive aujourd’hui »
« Va y avoir des étincelles »

La pièce était sombre, froide. Les liens lui écorchaient la peau et la table sur laquelle il avait été attachée était douloureusement dure pour son dos malmené. Dans un grognement animal, il se replia sur lui-même, tirant sur les liens pour les faire céder. Plusieurs heures qu’on le maintenait ainsi, seule et dans le noir, et voilà que son impatience commençait à se montrer. Une torture psychologique hein ? Ce n’était pas très fin, mais au moins ça avait le don de le mettre à fleur de peau. Un craquement soudain retentit et il put tout juste étirer sa main gauche…

« AAAHH ! »

Des doigts pâles tranchaient avec la noirceur de la dague plongée dans son poignet. Un sifflement retentit dans toute la pièce avant qu’il ne se décide à ouvrir à nouveau les yeux. Mais déjà l’inconnu n’était plus là, ou du moins, hors de son champ de vision.

« Tu me sembles bien vif malgré les combats… »
« Vous parlez de moi comme si j’étais un grand-père. Ce n’est pas très flatteur »
« Impertinent qui plus est ? Bien, je pense pouvoir m’amuser un peu alors. Et…tu sembles résistants »

Les cris avaient semblé avoir durés des heures et des heures entières, glaçant le sang de quiconque les entendait. Un savant mélange de douleur, de haine et de honte. Une chose qui vous prenez donc au cœur…et qui vous le broyait. Lorsque la blanche main glissa le long de son cou maculé, un petit rire retentit dans la salle de tortures suivi par une quinte de toux.

« Les Anges sont bien moins raffinés que ce que l’on dit… »
« Oh. Encore trop de force… Je suis sûr pourtant que ceci te plaira »

Un étrange objet brillait dangereusement dans la pénombre, obligeant les yeux d’or à se fixer dessus en une crainte muette. Les heures, les jours qui suivirent furent remplis de sanglots, de silences pesants et d’hurlements de terreur. Plus aucune parole n’était prononcé mais parfois, le rire clair mais cruel qui se faisait entendre suffisait à faire regretter le silence douloureux.

« Accueillez donc une nouvelle larve dans vos rangs ! »

Un ricanement général accompagna la fière déclaration d’un Ange puis le silence fut. Les lourdes portes d’argent s’ouvrirent dans un silence dérangeant, laissant passer en leur centre un être…accroupi ? Il se déplaçait vivement sur ses quatre membres, ses griffes se plantant à chaque fois dans le sol. Et au vu de son regard, cet animal avait faim. Il y eut encore quelques minutes de silence, chacun détaillant la nouvelle bête. Les pensées étaient aussi convergentes que divergentes, mais tous étaient d’accord sur un point: l’efficacité en matières de tueries n’était très certainement pas à prouver.

« Vous êtes sûrs que cette chose ne nous sautera pas dessus ? Elle a l’air de pas avoir bouffé depuis cent ans ! »

Un léger sourire ourla les lèvres du leader avant qu’il ne jette un regard à la nouvelle…recrue. Yònh, anciennement vampire noble, nouvellement ange-déchu au service de Sa Majesté Adaniel. Il haleta, se dépêchant de rejoindre ses ‘camarades’ tout en les détaillant goulûment. Il voyait leur cou, leurs bras…

« Montre-nous donc de quoi tu es capable, vermine ! »

Les portes se refermèrent brusquement, laissant dans le terrain plus d’une centaine d’Anges et d’Esclaves. Le signal était lancé. Avant même qu’ils ne s’en rendent compte, plusieurs cadavres jonchaient déjà le sol, maculant la terre sèche d’un poisseux liquide carmin. Un morceau de viande en bouche, il s’avança vers ses futurs proies, la faim au ventre. Deux heures s’écoulèrent dans de sanglants cris de détresse et lorsque le commandement revint, accompagné de Sa Splendeur, ce fut pour voir un paysage maquillé de rouge avec en son centre, une bête finissant très certainement son repas… Une bête, obéissante à son maître. Que demander de mieux ?

Ils ne se cassèrent pas plus la tête à lui trouver une autre utilité que celle de machine de guerre. Il servait autant à diminuer les ennemis d’une façon ma foi peu propre qu’à calmer quelques pulsions charnelles. Et il n’avait pas son mot à dire… Pourtant, lors d’un affrontement, alors qu’il prenait sa place dans la première ligne, ce ne fut pas l’habituel massacre qu’ils attendaient. Piège après piège, Anges et Déchus se faisaient savamment capturer par les Vampires. Dévorés, abusés ou vendus, les Vampires ne connurent pendant un moment que le goût ferreux de la victoire. Et lui ? Et bien lui…

Oh clair de la lune
Mon ami Pierrot
Prête-moi ta plume
Pour écrire un mot

Ma chandelle est morte
Je n’ai plus de feu
Ouvre-moi ta porte
Pour l’amour de…

Lui allait connaître son deuxième Enfer.



Famille :
Inconnue



Détails



Objets fétiches :
Ses ailes…pauvres synonymes d’une liberté illusoire.

Couleur favorite :
Il aime…le bleu. Celui du Ciel, celui de l’eau claire, celui de Sa Majesté et…

Saison préférée :
L’Hiver glace sa peau, gèle ses ailes mais apporte un vent de fraîcheur inouï qui transperce sa peau mais n’entame pas son cœur.
Le Printemps donne un Ciel clair, ramène une brise tendre et rapporte les douces couleurs des chaudes saisons mais il ne peut pas encore sortir.
L’Eté offre des champs de mille couleurs, des vents puissants mais rafraîchissants et l’eau se fait agréable sous le soleil de plomb mais douloureux sont ses rayons sur sa peau sensible.
L’Automne peint ses arbres de couleurs chatoyantes, flamboyantes et si quelques pluies tombent ici et là, ce n’en est que meilleur.

Il a connu quatre saisons mais pourtant, c’est le froid mordant de l’Hiver qu’il a toujours côtoyé et les rudes Eté. Malgré tout, même sans avoir pu goûté la saveur des deux autres, il les aime toutes.