Hori, orphelin

Nom : Seïre
Prénom : Hori
Âge : 50 ans à peine, il est plutôt jeune.
Date de naissance : il ne la connaît pas.
Groupe sanguin : O+
Race : Ange
Statut : Hori est un ange libre.
Nom du Maître: //



Informations physiques



Taille : 1m65, Hori est encore petit en raison de son jeune âge
Poids : 43 kg. Il est très mince, pratiquement maigre.

Allure générale : Hori est un petit oiseau tombé du nid, c’est le moins que l’on puisse dire. Petit, maigre et frêle, il possède une carrure très mince qui lui donne cette apparence si fragile.
Un véritable gamin, et pourtant, un gamin dont les yeux reflétent toute la tristesse et toute la profondeur du monde.
Si Hori n’impressionne pas tout de suite les gens, son silence étrange et ses yeux doux et tristes finissent toujours par rendre nerveux les gens, comme si cet enfant possédait quelque chose qui les dépassait et dont ils ne voudraient pas pour tout l’or du monde.

Yeux : Deux grands iris à la pupille aussi noir que le plumage des corbeaux. Deux pupilles plus profondes que le plus profond des puits….

Cheveux : D’un noir de jais, ses cheveux sont très fins et comme Hori ne les a jamais coupé, ils sont très longs et lui arrivent pratiquement dans le bas du dos.

Peau :Hori a une peau très pâle, qui contraste avec ses cheveux noirs et renforce son côté fragile.

Goûts vestimentaires : n’importe quoi pourvu que cela se porte.

Particularités : //

Informations psychologiques



Qualités : Hori est quelqu’un de très calme, un peu trop même. Habitué à vivre seul, il en a acquis une certaine indépendance, ce qui l’empêche pas de souffrir de la solitude.
Il donne rarement son cœur ou sa confiance mais quand cela se fait, c’est pour la vie. Hori n’est pas du genre lunatique ou volage, au contraire. S’il aime quelqu’un, cette personne peut être sûre de ses sentiments à 100%.
Il sait ce qu’il veut et y mettra tous les moyens pour parvenir à ses fins, quitte à user de violence ou de menace.
Son regard doux cache un cœur blessé par la vie, une enfance volée qui ne demande qu’un peu d’amour et de tendresse.

Défauts : Hori ne parle quasiment jamais, si bien que la plupart des gens le croient muet, mais il utilise pour se faire comprendre des méthodes parfois violentes ou expéditives, si bien que parfois on se demande s’il ne s’agit pas d’un enfant cruel et capricieux.
Il est très renfermé sur lui-même, il ne parle quasiment jamais et il ne prend pas soin de lui : le parfait petit homme sauvage retiré du monde en quelque sorte. Un jeune homme qui ne demande qu’à être compris et à avoir lui aussi droit à sa dose d’amour.

Il est capable d’entrer dans de violentes colères, où là aussi il s’exprimera par une violence démesurée chez un être aussi malingre, et il n’épargnera personne s’il est vraiment énervé.

Aime : le chocolat chaud et les câlins. Il aime qu’on lui obéisse et qu’on essaye de le comprendre, même s’il ne parle pas.

N'aime pas : ceux qui osent lui tenir tête et ceux qui se moquent de lui. Il a horreur de la solitude et du noir.

Peurs : il déteste devoir affronter la nuit seul. Le noir le terrifie totalement et il ne supporte pas la nuit.

Particularités : il a tendance à se mordre la lèvre inférieure quand il cherche comment exprimer ce qu’il veut dire.

Sociabilité : carrément renfermé serait le terme exact.

Histoire


Dis Maman, pourquoi tu ne me prends plus dans tes bras comme d’habitude ?
Maman, dis quelque chose s’il te plaît. Ca commence à me faire peur. Je n’aime pas ça.
Pourquoi tu ne me souris plus… Me laisse pas dans cette angoisse, ça fait trop mal…
S’il te plaît…

Oooooo

Tu es restée trois jours assisse sur le canapé, sans bouger. J’avais beau me blottir contre toi et réclamer tes caresses, tu ne bougeais pas. Tu n’ouvrais même plus les yeux.
C’est l’odeur qui a fini par attirer les voisins. Moi je ne l’avais même remarqué, quelle ironie.
Ils avaient l’air terrifiés et tristes, comme si quelque chose d’horrible venait de se produire. Ils n’ont pas compris que cela faisait trois jours que j’essayais de te faire réagir.
Ils ont voulu me prendre dans leurs bras mais j’ai résisté, je me suis battu Maman, pour rester à tes côtés. J’ai mordu, griffé, tant et si bien qu’ils m’ont laissé. Ils ont dit que j’étais fou. Mais je m’en moque Maman, je ne crois pas en leurs mots.
Pourtant…
J’ai cru devenir fou quand ils t’ont emporté, en me retenant loin de toi. J’ai hurlé comme jamais Maman, je les ai supplié de ne pas t’emmener, ils n’en avaient pas le droit. Nous avions toujours vécu ensemble alors pourquoi devaient-ils t’enlever à moi maintenant ?
Une femme a fini par me gifler en me répliquant méchamment que tu étais morte.

Dis Maman, c’est quoi être mort ?
Si c’est rester dans le canapé sans bouger et sans me prendre dans tes bras pour me dire ces mots que j’aimais tant, alors je ne veux pas que tu sois morte. Ce n’est pas bon.

Je ne t’ai plus revu et quand ils sont enfin parti, je me suis réfugié dans mon lit et je n’en ai plus bougé. D’habitude quand je fais ça, tu viens toujours me voir. Alors j’ai attendu. Des heures, des jours.
Maman, ce n’était pas amusant, tu aurais dû venir. J’avais besoin de toi, c’était trop dur de serrer mes draps en espérant que tu viendrais enfin les soulever.

Et puis cet homme est venu. Il m’a dit qu’il ne venait que constater que j’étais bien fou. Il parlait beaucoup et il gesticulait dans tous les sens. Le fou c’était lui.
Il m’a hurlé qu’il ne voulait pas garder auprés de lui le rejeton de sa soeur. Il a parlé de bâtard et de fugue. Je n’ai pas tout compris mais il jetait sur moi un regard méchant qui me faisait peur, si bien que je n’ai rien dit.
Il a dit qu’il me laissait ma part d’héritage, et là encore je n’ai rien compris. Il parait que c’était beaucoup d’argent, mais je m’en moquais.
Et quand j’ai finis par demander où tu étais, il m’a giflé avant de partir comme un fou furieux à l’extérieur.

Maman, ça fait trop mal sans toi.
Cela fait des années maintenant qu’ils t’ont emmené, et je crois que j’ai fini par comprendre que tu ne reviendrais pas.
Pourtant, cela ne m’empêche pas de t’appeler la nuit. Je me souviens encore de ton sourire.

Je crois que je vais avoir besoin de quelqu’un Maman, puisque tu n’es plus là.
Parce que sinon, je deviendrais vraiment fou cette fois-ci…




Famille : son oncle qui n’est plus jamais revenu mais qui lui a quand même laissé la part d’héritage de ses parents qui revenait normalement à sa sœur.

Détails



Objets fétiches : un doudou que sa mère lui avait confectionné quand il était enfant et qu’il cache sous son oreiller.

Couleur favorite : le rose

Saison préférée : le printemps, parce qu’il se plaît à imaginer que sa mère reviendra, comme les hirondelles.